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André Demonchy a exposé de septembre à novembre 1987 à la Galerie d'art du Crédit Agricole. 

Vous trouverez dans cette page des extraits de son livret d'exposition.

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Ci-dessous, extraits du livret d'exposition :

André DEMONCHY appartient à cette grande et complexe famille des peintres naïfs et compte assurément parmi ces authentiques «maîtres populaires de la réalité». En d'autres termes, il est ce qu'il est désormais convenu d'appeler un vrai naïf.

Né à Paris le 14 septembre 1914, orphelin à l'âge de quatre ans, il connaît les difficultés et les souffrances des enfants placés par l'Assistance publique dans des familles adoptives plus ou moins accueillantes. II grandit dans le département de l'Yonne, puis commence sa carrière de cheminot en 1937, à Dijon, avant de la poursuivre à Paris comme garçon de bureau, à la gare Saint-Lazare.

A Paris, c'est le rêve. Depuis longtemps déjà, il dessine avec acharnement et en 1947, c'est la première exposition à la Galerie de Berry. Dès lors, DEMONCHY, qui restera un autodidacte, ne cessera plus de peindre ni d'exposer dans le monde entier, souvent aux côtés de Camille Bombois, Jules Lefranc, André Bauchant, Aristide Caillaud ou bien d'autres encore, tous renommés. C'est à Paris aussi que la célèbre Galerie Naïfs et Primitifs lui consacre une exposition personnelle en 1983.

Aujourd'hui, nous devons nous réjouir de l'hommage qui lui est rendu en Picardie, une terre qui l'a souvent inspiré depuis qu'il a choisi, en 1965, d'y vivre une retraite paisible. Qu'il s'agisse de souvernirs professionnels ou de souvenirs de voyages vécus, les sujets favoris de DEMONCHY trahissent chez lui un sens du vrai, un souci du détail. Tout est net, précis.

Mais, à travers cette vision réaliste, le peintre nous offre aussi des oeuvres à l'atmosphère singulière, où, paradoxalement, mouvement et immobilité paraissent se conjuguer, comme si le temps s'était brutalement arrêté et avait figé dans leur attitude ces personnages gais, insouciants, colorés qui peuplent les champs et les villes.

Une impression comparable rayonne de ces paysages de neige, empreints de sobriété et souvent anodins, d'où n'émane aucune tristesse, aucune froideur, mais au contraire une sérénité et une poésie remplie de charme.

Et c'est alors que cette peinture, synonyme de simplicité, de sincérité, de rêve suscite chez celui qui la contemple, l'émotion, l'étonnement, l'émerveillement, autant de mots que l'on a trop tendance à voir disparaître de notre vocabulaire, que notre société dépourvue d'idéal a presque réduit au seul monde de l'enfance qu'en cela l'art naïf rejoint volontiers, en apparence tout au moins.

André Demonchy chez lui, à Crouy, devant l'entrée de sa maison

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André Demonchy chez lui, à Crouy, dans son atelier

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André Demonchy : sa table d'atelier

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